Roger, c’est aujourd’hui qu’on t’enterre, mon professeur, et je ne comprends pas que le monde n’ait pas pensé à cesser de tourner ne serait-ce qu’une seconde pour toi.
C’est aujourd’hui le jour qui nous éloigne définitivement de toi.
A la dérive, un homme à la mère, le cap ne changera pas.
Combien sont-ils, aujourd’hui enseignants, écrivains, auteurs, rédacteurs, à vous devoir leur vocation, Mr Bichelberger ?
Avec moi des millions.
Avec moi des millions.
Mon professeur, mon protecteur, je te demande pardon. J’ai cette terrible sensation d’avoir interrompu trop tôt notre discussion. Je n’ai aucune excuse. Aujourd’hui, je voudrai tant entendre encore tes tendres conseils sur mes tristes passions.
Tu t’es tû, raisonne ta voix en moi. Une onde froisse l’infini, un silence, un vide, un frisson.
Tu t’es tû, raisonne ta voix en moi. Une onde froisse l’infini, un silence, un vide, un frisson.
C’est aujourd’hui qu’on t’enterre, mon Maître de sagesse, et c’est terrible de voir le monde continuer à tourner sans cesse en rond, en croix, en perdition et surtout sans toi. Qu’on fasse demi-tour ! Qu’on te sorte de là !
Tu dirais non.
Enfant de Marie, j’espère de tout mon coeur que tu as raison.
Et je ne sais te dire au revoir, ni adieu, ni même un mot, encore moins une expiration, sans qu’une prière ne s’en échappe pour toi, adressée à ton Saint Patron.
“Seigneur, donne à cet homme une classe en tes enfers, avec tous tes pires fripons. Qu’il en fasse encore des Sages, des Anges, des Hommes Bons. Car c’est à cette place qu’il sera heureux. C’est au coeur que palpite son plus beau don”
En 2005, le post que tu as cité dans ton livre, un grand honneur pour moi.
Et voici ton dernier reportage, pour la sortie de ton dernier livre sur ce tyran amoureux
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